San Diego, Etats-Unis
Latitude: 32°44N Longitude: 117°10W UTC -8 Temp. : 14°
Distance parcourue : 16.198 km,
Waterloo à 9.137 km
Dès le premier coup d’oeil,
le ton est donné : le MSC Magnifica est amarré à côté du USS Midway, un
très impressionnant porte-avions qui arbore une aussi imposante bannière
étoilée. La base, l'une des plus grandes de l'US Navy, est
le port d'attache principal
de la flotte du Pacifique et accueille une cinquantaine de navires.
Devant, c’est la Chine, quand même. On sent une force énorme. On n’est donc pas chez n’importe qui ;
ici, il faudra se montrer humble et
respectueux de la loi et des règles.
Nous entamons donc une
longue promenade, en utilisant les passages pour piétons et en ne traversant
que lorsque le petit bonhomme blanc du feu apparaît et se substitue à la main rouge dressée qui dissuade le
touriste intrépide de mettre ne fût-ce qu’un orteil sur la chaussée. Aux
carrefours secondaires, il faut appuyer sur un bouton pour actionner les feux.
Le bouton répond d’un impérieux « WAIT ! » ; la première
fois, ça surprend. Je me permets donc de pousser une deuxième fois…
« WAIT ! » ; j’ai même l’impression qu’il a élevé la voix.
Une fois empruntée la traversée, un compteur à rebours vous indique le nombre de pas qu’il vous reste à franchir pour ne pas finir en bouillie.
Une fois empruntée la traversée, un compteur à rebours vous indique le nombre de pas qu’il vous reste à franchir pour ne pas finir en bouillie.
Le Balboa Park est un énorme
poumon vert au cœur de la ville (il fait quand même 5 km2). Il est nommé
en l'honneur de l'explorateur espagnol Balboa (celui qui a « découvert » le Pacifique par sa
côte orientale) . Il a été le lieu de la Panama -California Exposition de 1915*, qui a établi des sites d'intérêt architectural dans
le parc. Aujourd’hui, c’est tout musées, une sorte de Washington Mall de la
côte ouest.
Çà et là, de beaux bancs, provenant tous du mécénat, et des petits jardins « dans le parc » sponsorisés et entretenus par des jardineries locales : les Américains n’aiment pas trop l’interventionnisme des administrations et préfèrent, lorsqu’ils veulent quelque chose, le faire par eux-mêmes.
Çà et là, de beaux bancs, provenant tous du mécénat, et des petits jardins « dans le parc » sponsorisés et entretenus par des jardineries locales : les Américains n’aiment pas trop l’interventionnisme des administrations et préfèrent, lorsqu’ils veulent quelque chose, le faire par eux-mêmes.
De nombreux SDF s’y
retrouvent, et certains ont même y ont dressé leur tente. Apparemment, les
villes de San Diego et ‘autres en Californie auraient des programmes d’aide en
place et attireraient donc, par un effet pervers, les SDF d’autres états.
17 km de promenade plus tard, nous regagnons le bateau, très satisfaits par la découverte ce cette ville, à la fois très américaine et extrêmement tranquille.
*En 1915, nous avions
quelques problèmes, mais de côté-ci, c’était le début d’une période de grande
richesse ; le canal de Panama venait d’être inauguré. Comme quoi, c’était
déjà à chacun pour soi.
MM
MM
Le coup de coeur de Marie-Christine
San Diego et
le Balboa Park, ses arbres aux troncs noueux, ses parasols de verdure, ses
cyprès aériens, ses habitants joviaux qui vous saluent en glissant un « I
love rain » dépité, le bonheur de se promener, même sous la pluie et
d’échapper un moment à l’agitation fébrile du bateau.
J’aime de
plus en plus les arbres. J’ai dû être botaniste dans une autre vie.
MCM
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