mercredi 15 mai 2019

Le Grand Concours - La réponse

Aïe, aïe, aïe !
La situation est dramatique, personne n'a donné la bonne réponse.
Il y avait 160 Manneken-Pis à trouver. Les voici :

29-déc.-18 Grand concours - Le Manneken-Pis, le vrai       1
29-déc.-18 Grand concours - Dans ma pochette 1
05-janv.-19 Nice - Devant le Negresco 1
06-janv.-19 Gènes - Sur la mappemonde 1
09-janv.-19 Barcelone - Dans le parc Guëll, sous la fontaine 1
10-janv.-19 Malaga - Sur le présentoir de magnets 1
10-janv.-19 Malaga - sur le prie-dieu 1
12-janv.-19 Funchal - sur la balance au marché 1
14-janv.-19 Dyspraxie visuo-spatiale maritime - Sur la mappemonde 1
15-janv.-19 Dyspraxie visuo-spatiale maritime - vidéo : chambranle + porte-clés  2
17-janv.-19 Rythme de croisière -Sur la mappemonde 1
17-janv.-19 Rythme de croisière - Entre le sel et le poivre 1
17-janv.-19 Rythme de croisière - au sol, sur le wet floor 1
19-janv.-19 Saint-Martin - The Belgian Chocolate Box 1
19-janv.-19 Saint-Martin - sur la bite du Magnifica 1
20-janv.-19 Îles Vierges - Sur la mappemonde 1
20-janv.-19 Porto Rico - dans la yarda 1
26-janv.-19 Colombie - au bord de la roulette 1
29-janv.-19 Costa-Rica - Dans l'assiette 1
30-janv.-19 Nicaragua - Parmi les souvenirs au marché 1
31-janv.-19 Guatemala -  au marché municipal, sous les citrons 1
31-janv.-19 Guatemala - dans une tête olmèque  1
03-févr.-19 Puerto Vallarta - Mister Frogs, parmi les condiments 1
05-févr.-19 Au Tiger Bar, à côté de moi 1
07-févr.-19 Los Angeles - Santa Monica - Sur le banc 1
13-févr.-19 San Francisco - sur la table  2
14-févr.-19 Cahier de doléances - entre deux pages 1
16-févr.-19 Le supplément week-end de Manneken-Pis -Sur la mappemonde 1
23-févr.-19 Entre deux eaux - figure de poupe 1
24-févr.-19 Supplément week-end - Dans la bibliothèque 2
1-mars-19 Moorea - sur la table de souvenirs 1
3-mars-19 Pago-Pago - Christ en croix 1
16-mars-19 NZ, Bay of Islands - en titre 1
16-mars-19 Bay of Islands - sur le pont 1
20-mars-19 Sydney - en titre 1
20-mars-19 Sydney - A la sortie de l'opéra 1
23-mars-19 Supplément week-end - sur la mappemonde 1
23-mars-19 Supplément week-end -  Sudoku 15
28-mars-19 La relativité - Sur la mappemonde 1
28-mars-19 La relativité - sur le caleçon  9
28-mars-19 La relativité - sous les rayons X 2
31-mars-19 Supplément week-end - Sur la mappemonde 1
31-mars-19 Supplément week-end - sudoku 9
31-mars-19 Supplément week-end - kurosu 9
05-avr.-19 Kuala-Lumpur - sur une carte postale 13
17-avr.-19 Maldives - Sur le tronc flotté 1
21-avr.-19 Oman - sur la mappemonde 1
21-avr.-19 Oman - Telegraph Island, la statue de Lord Julian 1
26-avr.-19 Petra - sur les colonnes de l'amphithéâtre 2
05-mai-19 Messine - Automate sur le campanile 1
05-mai-19 Solution du Kurosu du 31 mars / 9 + 36 MP 45
07-mai-19 Fin du Grand Concours MP  10


TOTAL
160
Bon, avouons-le, certains étaient particulièrement vicieux. Marie-Christine elle-même ne s'était pas rendu compte qu'elle était suivie à la sortie de l'Opéra de Sydney.




















Idem, même la sécurité de MSC n'a jamais aperçu les 2 Manneken-Pis qui entraient dans le bateau, l'un en platique (vert), et l'autre en métal (bleu, en tête-bèche) dans la poche supérieure de mon sac à dos.



Et manifestement personne, ni aux Samoas ni ailleurs, ne s'est inquiété qu'un touriste remplace le Christ en croix par un Manneken-PIs...



Le jury, dans une rare unanimité, se lève pour acclamer les trois lauréats, à savoir Jacqueline, Margaux et Pierre (dans l'ordre alphabétique pour l'instant), qui ont eu la patience et la passion de suivre nos périgrinations et m'ont poussé à devoir doubler de créativité, à apprendre à maîtriser Photoshop et à me mettre dans des situations borderline vis-à-vis de l'équipage ou des indigènes (allez expliquer qui est Manneken-Pis à un vendeur de souvenirs nicaraguéen), et qui ont aussi réussi à surmonter les pièges qu'ils (c'est eux) m'ont poussé à inventer : 
 Le caleçon "Ballekes" et ses 9 Manneken-Pis

Et le dernier client du Tiger Bar, pas si seul que ça...

Si je ne me trompe, il manque à Margaux et à Pierre les Manneken-Pis sous rayons X et le Manneken-Pis en croix. 
La question subsidiaire "quel est le nombre de bateaux que j'ai aperçus lors des journées en haute mer" ne s'appliquant qu'en cas de bonne réponse, celle-ci devient donc anecdotique.
Pierre se basant sur un des textes ("on passe des journées entières à ne voir que la mer") s'est  -si on peut dire- jeté à l'eau, et a répondu zéro.
Margaux a consulté les cartes de traffic maritime et s'est dit que la nuit je dormais, et a répondu quinze.
Jacqueline, qui voit passer des avions toute la journée et vit près du périphérique  de Bruxelles, a répondu cinquante-deux.
La bonne réponse est quatorze.

Donc, le Jury, conformément à ses statuts auto-conférés, va distribuer le contenu de la valise de Manneken-Pis. Comme au "Petit Rapporteur" de Jacques Martin, tout le monde va gagner. Jacqueline va repartir avec un T-shirt "Australia, down under", Margaux avec une casquette des Lakers, et Pierre avec une chemise hawaïenne. Pour le reste, on verra...
"Les gagnants seront avisés personnellement", comme on dit à la télé.

Ce fut une belle histoire.
Merci à vous !

MM

mardi 7 mai 2019

Fin du Grand Concours Manneken-Pis

GRAND CONCOURS MANNEKEN-PIS

Manneken-Pis a donc accompli son tour du monde et a ramené dans sa valise des cadeaux pour son fan-club. Pour en gagner, il vous faudra cependant répondre à cette question : 

combien de fois Manneken-Pis apparaît-il dans ce blog ?

Attention : pour être honnête, je dois signaler qu'une vidéo a été ajoutée dans l'article du 14 janvier 2019 "La dyspraxie visuo-spatiale maritime". Il se pourrait (mais c'est pas dit, à vous de voir) qu'il y apparaisse.






Dans la valise, il y a :
du savon de Marseille
des ormeaux de Nouvelle-Zélande
du thé de Ceylan
de l'aloé vera d'Aruba
un magnet d'Abu Dhabi
du baume du tigre de Singapour
une chemise hawaïenne
des cartes à jouer du casino MSC Magnifica
du vin de Madère
un T-shirt d'Australie
des noix de macadamia d'Oahu
des batonnets d'encens au cannabis de San Francisco
un magnet "visite du pape à Panama"
une cuillère en bois des Tongas
un décapsulateur "tête de mort de pirate des Caraïbes" de Curaço
une pierre de lave "éruption de 1978" de Hawaï
un collier "dent de requin" de Moorea
un bracelet maya de Cabo San Lucas
un T-shirt de Carthagène des Indes
une jupe Hula-hula d'Honolulu
des tomates sechées de Sicile
des perles d'aquaculture de Singapour
un mug aborigène de Sydney
un faux Polo Ralph Lauren de Dubaï
un sac à dos MSC
une casquette des Lakers de San Francisco

S'il n'y a pas de bonne réponse, un jury impartial et impitoyable décidera de la répartition des cadeaux en fonction de la qualité des réponses (un Manneken-Pis difficile à trouver vaudra plus qu'un évident). En cas d'ex-aequo, la meilleure réponse à la question subsidiaire l'emportera. Question subsidiaire :

Combien de bateaux avons-nous croisé en haute mer durant ce tour du monde ?

Haute mer = jour de croisière sans port, ni au départ ni à l'arrivée, et sans longer une côte. Soit pour être plus précis 2 jours dans l'Atlantique entre Funchal et Saint-Martin, 2 entre San Francisco et Hawaï, 3 entre Hawaï et Tahiti, 1 entre Auckland et Sydney, 1 entre Melbourne et Perth, 3 entre Perth et Singapour, 1 entre les Maldives et Dubaï et 2 entre Oman et la Mer Rouge, soit 15 jours.

Envoyez-moi vos réponses à mon mm@waterloo.eu (sinon, c'est un peu facile de copier, hein ?).Le concours se terminera le 15 mai.Que le meilleur gagne !





The End


Voilà, c’est fini.
119 jours après avoir quitté Gênes par l’ouest, on y revient par l’est. 119 jours d’excursions, de rencontres, de découvertes, de surprises, de déconvenues, de stress, d’émerveillement, de fatigues, d’apprentissages, … Qu’en ressort-il ?


Le croisiériste est beauf : ce fut une première surprise, vite confirmée. On aurait pu s’attendre, vu la mise de fonds et le temps requis, à une clientèle de bonne tenue. Rien de plus faux ; certes, il y en a, mais elle est minoritaire. La majorité est vulgaire, bruyante, agressive. Le training Adidas (et encore) supplante le sportswear chic, le marcel Heineken domine le polo Ralph Lauren. Ça bouscule aux buffets, ça se saoule toute la journée, ça hurle partout, c’est exigeant  jusqu’à la caricature, ça engueule le personnel, ça agresse les autres passagers pour une broutille, ça triche partout pour avoir les meilleures places, les meilleures tables, les plus belles crevettes, c’est impoli, … Bref, c’est pas joli joli. Et cela, toutes nationalités confondues ; il y a des beaufs partout.


La croisière est calorique :    Comment résister à de la langouste Thermidor à Tahiti, à des huîtres chaudes sauce Mornay en Grèce, à des moules de Nouvelle-Zélande gratinées à l’aïl ? À un carré d’agneau printanière en Australie, à un curry de poulet Vindaloo au Sri Lanka, à un filet de mahi mahi à la banane plantain aux Tonga ? Et en dessert, comment rester de marbre devant un baba au rhum à Porto-Rico, une génoise à l’ananas à Honolulu et un baklava à Oman ? La réponse est évidente : sauf à passer 119 jours frustré et acariâtre, on ne résiste pas. Résultat : tout le monde grossit (cela fait d’ailleurs l’affaire des boutiques d’escales qui vendent à tour de bras de nouvelles robes locales). Cela dit, les habitudes alimentaires évoluent. C’est vrai que les premiers temps (le temps est relatif, chacun sait ça), les petits déjeuners sont « english » (toasts, œufs sur le plats, champignons, tomates grillées, baked beans, petites saucisses et bacons, je mets tout au pluriel, même le bacon, tant les assiettes sont copieuses). Par près, ils ont tendance à devenir « scandinaves » (pain complet et charcuterie). En fin de croisière, on voit plus de muësli, de fruits frais ou de simples petits croissants. Cependant  tout cela reste très personnel ; ce fut notre parcours, certes, mais nos voisins de table commandaient encore le dernier jour deux entrées, deux plats et deux desserts (à leur décharge, c’était quand même foie gras – huîtres, langouste – filet de bœuf et mousse au chocolat – fruits frais ).


La croisière est nationale : les groupes se forment rapidement par affinités, mais ils restent quand même largement nationaux : les Allemands fréquentent les Allemands, les Anglais les Anglais et les Français les Français. Les bars sont vite nationalisés : le soir, à l’Olympiade, on n’entend parler qu’allemand, et au Gocce, on n’entend chanter qu’en brésilien. Dans un deuxième temps, il y a des alliances, comme à Koh-Lanta : les Allemands incorporent les Suisses allemaniques, les Anglais reconstituent leur empire avec les Américains et les Irlandais et les Français s’élargissent aux Belges et aux Suisses. Quelques Sud-Américains formeront un groupe hispanophone avec les Espagnols.  Seuls restent sur le côté les Italiens (qui ne parlent qu’italien) et les Flamands (qui n’aiment pas les Hollandais). La croisière se poursuivra en groupes unilingues, avec des excursions unilingues et des tables unilingues. Seules exceptions : les animations (quiz, jeux piscine), qui elles, se déroulent en cinq langues simultanées, et les spectacles, qui sont formatés à l'international : « Ladies and gentlemen, Mesdames et Monsieur, Meine Damen und Herren, Damas y caballeros, Signore e signori, Senhoras e senhores, good evening, bonsoir, guten abend, buenas noches, buonasera, boa noite ! » (Oui, parfois, c’est six, et ça peut durer…)


La terre est immense : le bateau fait son petit 20 nœuds à l’heure pépère, soit 888 km par jour. Pour simplifier : 1 jour de bateau = 1 heure d’avion. Traverser l’Atlantique, six jours ; joindre HawaÏ depuis les Etats-Unis, cinq jours ; Tahiti depuis Hawaï, cinq jours. Des jours entiers à ne voir que la mer. Pas étonnant qu’il faut des mois avant de retrouver un AF800 abimé quelque part entre Rio et Paris ou Tom Hanks naufragé sur son île. Le bateau redonne sa juste mesure à un monde complètement déformé par le transport aérien. Il faut passer trois jours en Mer Rouge pour se rendre compte qu’elle n’est pas qu’une sorte de Bosphore entre l’Asie et l’Afrique. Et il est très difficile d’imaginer que tout ça va monter de cinq centimètres dans le siècle à venir…


La terre est toute petite : on s’éblouit du ballet des baleines d’Alaska en Basse-Californie mexicaine, on admire le vol des sternes arctiques à Tahiti, on croise des nuées de cormorans somaliens à Oman, mais on voit aussi flotter des bouteilles de Coca U.S. aux Maldives, en Indonésie ou dans le Golfe d’Aden. Certains endroits paradisiaques ne le sont plus si on soulève un coin de la carpette : Phuket, avec ses égouts à ciel ouvert, Malé avec son île poubelle, Kuala-Lumpur avec ses déchets de construction omniprésents. Voir jouer des dauphins dans les fjords d’Oman, c’est superbe. Mais devoir utiliser Photoshop pour retirer les bacs en frigolite qui traînent un peu partout, c’est éminemment triste. Certains pays font de réels efforts en termes d’éducation et de comportement responsable (Tonga, Fidji, Nouvelle-Zélande), mais d’autres s’en fichent royalement de vivre dans les ordures et de polluer leur (et notre) environnement (tous les pays du Golfe, Indonésie). Ce sera l’une des leçons de la croisière.


La relativité selon Monsieur Marc (théorie générale) : Dans un article précédent, j’expliquais le changement de référentiel du passager pour qui le bateau devient fixe alors que la terre semble tourner autour de lui. C’est vrai, mais en fait ce n’est qu’une théorie restreinte. En fait, ce bateau fixe est entouré d’une bulle, comme dans « The Truman Show » avec Jim Carrey. À l’intérieur de la bulle, c’est un monde de bisounours, où tout est facile. Les meilleurs mets tombent du ciel, les boissons les plus délicieuses coulent à flots, le personnel souriant est aux petits soins. C’est une situation complètement anecdotique pour le monde extérieur, qui va essayer à tout prix de vous ramener à la réalité. En fait, comme pour un séjour de méditation, il faudrait se protéger de la télévision, des journaux, de l’internet, du téléphone. Mais c’est difficile. « No escape from reality » chante Freddy Mercury dans « Bohemian Rhapsody ».

Résultat de recherche d'images pour "marathon cruise"

Un tour du monde, c’est un marathon :  les jours d’excursion, c’est se lever tôt, passer par la case « sortie du bateau » longue et pénible, visiter des sites ou des musées durant une journée entière, faire des kilomètres à pied, rencontrer des autochtones avec lesquels on partage des moments. Lorsque cinq jours d’excursion se succèdent, c’est vraiment épuisant. Les jours de mer, c’est passer du petit-déjeuner au cours de bridge, du cours de bridge à la conférence, de la conférence, de la conférence au buffet, du buffet à la salle de sport, de la salle de sport au théâtre, du théâtre au bar apéro, du bar apéro au restaurant, et du restaurant au bar pousse-café. Vous me direz que c’est mon choix et c’est vrai, je pourrais aussi passer toute la journée à lire sur une chaise longue. Cela dit, mon choix est fatigant. Tout ce qui précède, c’est l’aspect physique. Mais le psychique en prend un coup aussi. Un bateau, c’est un lieu clos, et qui plus est, un concentré d’humanité. Des couples se défont, d’autres naissent, des gens meurent. On croise à longueur de journée des caractères et des histoires différentes. Cela vaut aussi bien pour les passagers belges, français ou anglais que pour le personnel malgache, mauricien ou indonésien. Qu’on le veuille ou non, on se raconte, on se confie, on fait partie intégrante de « leurs » quatre mois. On partage les mêmes émotions, on en parle ; on vit les mêmes conflits, on les résout. Ou pas. En quatre mois, on en apprend plus sur les autres (cultures, caractères, …) qu’en plusieurs années de la vie sur rail qu’on mène chez soi. À force d’interagir en over-dose avec les autres, on en apprend aussi beaucoup sur soi-même. Je peux sérieusement parler de quatre mois de psychanalyse en intensif. En fait, un tour du monde, c’est un tour de soi.
The End
MM


dimanche 5 mai 2019

Solution du Kurosu du 31 mars

Solution du Kurosu du 31 mars

Le supplément week-end de Manneken-Pis du 31 mars vous proposait un kurosu. 
L'internet de MSC étant ce qu'il est, c'est-à-dire extrêment lent et capricieux, la réponse, qui nécessitait une conversion Word>JPG, ne vous parvient qu'aujourd'hui.
La case mystère contient-elle un Manneken-Pis noir ou blanc ?

C'était un noir !
Et personne n'a résolu la grille de manière concluante. 
MP garde donc son T-shirt !
MM

Messine : stupeur et tremblements

Messine, Sicile
38°11’ Nord 15°33′ Est  UTC +2 Temp. : 18°
Distance  parcourue : 57.897 km, Waterloo à 1.645 km

En arrivant à Messine, on passe devant la Statue de la Liberté locale, à savoir la Madonna della Lettera (La Madone de la Lettre), la Sainte Patronne de la ville. A ses pieds, en grandes lettres : "Vos et ipsam civitatem benedicimus", autrement dit, "Nous vous bénissons, vous et votre ville".
L'intérêt majeur de Messine, c'est sa basilique dédiée à la sus-nommée Madonne de la Lettre, et qui fut détruite complètement par le tremblement de terre de 1908, et puis, à peine reconstruite, détruite à nouveau par un bombardement en 1943.
Le spectacle est à l'extérieur. Le campanile est l'hôte de la plus grande horloge astronomique au monde et présente en outre quantité d'automates qui s'animent tous les jours à midi, pour un spectacle de treize minutes.
Au sommet de la tour se trouve le lion, en bronze doré, de 4 m de haut, symbole de la province de Messine et de sa force. Immédiatement après le coup de midi, l'automate entame le mouvement des statues, agite la bannière, remue la queue, tourne la tête vers la place et rugit trois fois. Pas discrètement, très fort ; je plains les voisins.
galletto
Au centre, entre les deux héroïnes, se trouve le coq. Grand de 2 mètres, conçu par le constructeur (Ungerer) comme symbole de l'éveil, il bat des ailes, relève la tête et chante trois fois de suite après le rugissement du lion. Cocorico, Ungerer est strasbourgeois...
Puis, c'est le tour des scènes bibliques, : la résurrection de Jésus: deux soldats montent la garde devant le sépulcre d'où se lève Jésus, stupéfait. 
La scène suivante représente la Madonna della Lettera. Un ange porte la lettre à la Madone, suivi de saint Paul et des ambassadeurs de Messine. Chaque personnage s'incline avant de défiler devant la Vierge. Du beau travail d'horlogerie, vu qu'il date quand même de près d'un siècle.


L'horloge perpétuelle, un grand disque de 3,50 M de diamètre, présente les jours, mois, années (et vacances mobiles !). Un ange en marbre indique avec une flèche le jour de la semaine. 

Au départ, nous laissons le Stromboli à tribord. Sa dernière éruption remonte à 2014, mais il est très actif depuis 2017. Cela ne dérange manifestement pas les Siciliens qui y habitent (en bas à gauche, le village) sans crainte du prochain tremblement de terre. 
MM